« L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt », et pour ceux qui ont un réveil difficile, alors ?
Combien de fois nous a-t-on répété ce vieil adage ? Beaucoup trop. Souvent traités de bons à rien ou de loosers, les afficionados de la grasse matinée se sont fait mener la vie dure. Mais la roue a tourné ! Une récente étude menée par un psychologue britannique cloue le bec a ses idées reçues, on vous explique tout.
Grasse matinée créative
Satoshi Kanazawa est un psychologue britannique, auteur de l’étude “Why night owls are more intelligent” (“Pourquoi les hiboux sont les plus intelligents”, ndlr). Il a découvert suite à ses recherches que cet attrait pour les réveils tardifs serait un signe d’intelligence supérieure.
D’après l’expert, “toutes les espèces mammifères (y compris les humains) possèdent une horloge biologique, un cycle quotidien appelé rythme circadien”. Et c’est ce rythme circadien qui définirait l’heure du lever. Ceux qui se lèvent facilement le matin sont donc dépendants de ce rythme établi et binaire. Les lève-tard qui ont un réveil difficile, eux, feraient preuve de bien plus de créativité.
Quel QI pour ceux qui ont un réveil difficile ?
Pour arriver à ce résultat, le spécialiste et son équipe ont étudié un groupe de volontaires dans le cadre de recherches menées à l’Université de Southampton. Après analyse, leur étude démontre que les humains se développent naturellement comme diurnes ou nocturnes d’après de nombreux facteurs démographiques et sociaux. Toutefois, en comparant le QI des enfants, ceux aux plus haut QI ont tendance à aller au lit plus tard. Un exemple cité par Satoshi Kanazawa : les jeunes avec moins de 75 de QI vont au lit vers 23h41 en semaine contre 00h29 pour ceux avec plus de 125 de QI. Cette étude semble donc démontrer que repousser l’heure où l’on se couche est corrélé avec un QI élevé.
En dehors de ces découvertes scientifiques, il est connu que les artistes travaillent la nuit. La nuit, la créativité est boostée et on peut avoir des idées qu’on n’aurait jamais eu en journée !
L’intelligence pure
Pour ce qui est de l’intelligence à proprement parler, l’Université de Madrid a elle, levé le voile sur la question. Des chercheurs de l’établissement ont eux aussi étudié les rythmes circadiens mais avec d’autres objectifs. Des étudiants ont été classés en deux catégories, et les conclusions sont que de manière générale ceux qui se couchent tard et qui traînent au lit le matin ont des raisonnements plus logiques et beaucoup plus structurés que les autres. En d’autres termes, ils seraient plus intelligents, au sens large du therme bien entendu.
De bonnes raisons de rester appuyer sur le bouton snooze !
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