L’hiver est là et les premiers signes d’épuisements se font ressentir. Une fatigue qui vous colle à la peau, des journées interminables et des difficultés à vous concentrer. Est-ce le signe d’un simple coup de mou saisonnier ou d’un manque de fer ? On vous dit tout !
L’hiver est une période connue pour ces carences : manque de vitamines D, de vitamines C… Mais on oublie trop souvent la carence en fer, très courante et responsable de nombreux maux. Ne prenez pas à la légère cette fatigue chronique, que l’on associe trop souvent au temps morose de la période hivernale. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 30% de la population mondiale souffre d’une carence en fer.
Le fer joue un rôle vital pour le bon fonctionnement de notre organisme. Une carence trop importante peut engendrer une anémie. Aujourd’hui cette anémie, dite ferriprive, est la plus répandue dans le monde. Elle touche tout particulièrement les pays en développement. Légère, elle n’a pas d’incidence sur la santé mais non traitée elle progresse. Et peut même entraîner de sérieuses complications.
Une carence notable
Dans notre organisme, le fer est essentiel, il se lie à l’hémoglobine pour apporter de l’oxygène aux cellules. Cependant notre corps n’en produit pas naturellement et puise directement cet oligo-élément dans les aliments absorbés.
L’anémie ferriprive est le résultat d’une carence importante. Elle se caractérise par une diminution du nombre de globules rouges dans le sang. Majoritairement liée à une alimentation incomplète, elle est à l’origine de nombreux troubles cardiaques. Non décelée chez la femme enceinte, elle peut provoquer des accouchements prématurés et une insuffisance pondérale du nourrisson.
Des symptômes silencieux
Un manque en fer peut engendrer de nombreuses répercussions sur notre état général de santé. Ces symptômes, généralement considérés comme «ordinaires», sont régulièrement confondus avec d’autres.
Ce manque se traduit souvent par une fatigue générale. Vous vous sentez exténuées. Vos muscles sont lourds et vous manquez cruellement de force ? Ce sont des symptômes typiques d’une carence en fer. Autre signe, vous devenez frileuse. Vous avez beau augmenter le chauffage, vous avez constamment froid, surtout aux pieds et aux mains. Cela peut aussi se traduire physiquement par une perte importante de cheveux surtout chez les femmes. Vos ongles sont fragilisés. Ils se cassent et se dédoublent.
En cas de carence importante voir d’anémie, vous risquez de rencontrer des difficultés à vous concentrer, jusqu’à potentiellement avoir des pertes de mémoire.
Un manque de fer conséquent, peut affecter les fonctions cognitives. Une concentration en berne indique clairement l’impact d’un manque d’oxygénation du cerveau, perturbant l’activité des neurotransmetteurs. Vous risquez également d’avoir des étourdissements, des maux de tête régulièrement ou une sensation d’essoufflement. Enfin, vos défenses immunitaires sont fragilisées : vous tombez constamment malade attrapant toutes les infections qui traînent.
Les personnes à risque
Il existe tout de même des personnes plus vulnérables que d’autres. Généralement, les femmes ont un besoin en fer plus important que celui d’un homme. Ce besoin est particulièrement intense en période de menstruations, de grossesse ou d’allaitement. Sont aussi concernés les bébés non allaités, les jeunes enfants, les végétariens ou végétaliens ainsi que les personnes atteintes d’insuffisance rénale.
À chacun des maux, son remède !
Dans un premier temps, il vous suffit d’effectuer une prise de sang suivi d’un frottis sanguin afin de s’assurer qu’il s’agisse bien d’un manque de fer. Il faut commencer par enrichir son alimentation avec des ingrédients riches en fer : la viande, les légumes ou les céréales.
Les algues comme la spiruline sont également de bon booster. Éviter de consommer trop de produits laitier, de thé ou café. Ces ingrédients fragilisent l’assimilation de fer dans votre organisme.
Si cela ne suffit pas, il vous suffira de consommer des compléments alimentaires ou opter pour l’homéopathie, disponible en pharmacie. N’hésitez pas à consulter un médecin, dans le cas où les symptômes perdurent
Désormais, vous êtes prêtes pour affronter l’hiver en pleine forme !!
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