Don d’organes : et si je sauvais une vie ? 

Don d’organes : et si je sauvais une vie ? 

05 août 2019

La greffe et la transplantation permettent de sauver des vies, en remplaçant un organe défaillant. Mais pour que ce soit possible, il faut accepter de les donner, ou du moins, ne pas s’y opposer. On vous dit tout sur le don d’organes !

Le don d’organes, en quelques chiffres

Le don d’organes, c’est le meilleur moyen de sauver une vie. En 2018, 5.806 greffes ont été réalisées en France. En première position, on retrouve les greffes de rein, suivies par les greffes de foie et les greffes de cœur.

Le problème, c’est que les donations actuelles ne suffisent pas, puisque plus de 24.000 patients en ont eu besoin. Triste résultat, fin 2018, près de 600 personnes ont perdu la vie, l’attente de la greffe était trop longue… Alors il faut se mobiliser de toute urgence !

Que dit la loi sur le don d’organes ?

Dans l’hexagone, le don d’organes est régi par ce que l’on appelle les lois de bioéthique. Ce sont des lois du 29 juillet 1994 qui veillent scrupuleusement au respect du corps humain, selon 3 principes éthiques :

  • L’inviolabilité du corps humain.
  • L’impossibilité pour le corps humain d’être l’objet d’un droit patrimonial évaluable en argent.
  • L’obligation du consentement.

Et concernant le don d’organes, les lois de bioéthique ont déterminé 3 grands principes.

  1. Le principe du « consentement présumé »

C’est le plus récent. Aujourd’hui en France, la loi indique que l’on est tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si l’on a exprimé de notre vivant, que l’on refusait de donner quoi que ce soit.

Donc, si vous voulez donner vos organes, vous n’avez plus aucune démarche à faire. En revanche, si vous êtes contre, prévenez un proche, ou inscrivez-vous sur le registre national des refus.

  1. Le principe de gratuité

Le don d’organes est un acte 100% généreux et solidaire. Aucune compensation, financière ou autre, n’est acceptée. C’est un geste gratuit, que l’on effectue en son âme et conscience.

  1. L’anonymat du don d’organes

Le donneur et le receveur et ne pourront jamais communiquer ensemble directement, ni avec la famille de l’autre. L’anonymat est total.
Une seule chose est possible : que la famille du donneur sache si la greffe a réussi ou pas.

Quels sont les organes que l’on greffe ?

Il existe deux sortes de don d’organes.

Organe prélevé de son vivant

Même en vie, vous pouvez quand même prendre la décision de donner l’un de vos organes. Bien sûr, ce ne sera pas un organe vital, mais ça peut être le moyen de sauver la vie de l’un de vos proches, comme un enfant ou un parent. Il peut s’agir d’un don de moelle osseuse, d’un rein, de peau, de fragments osseux et dans certains cas exceptionnels, de lobe pulmonaire.
Si vous êtes concernés, renseignez-vous bien, ce n’est pas une décision à prendre à la légère.

Organes prélevés post mortem

La grande majorité des dons d’organes se fait après la mort du donneur. Ce sont les organes vitaux, les plus recherchés.
Si vous n’avez pas exprimé le refus, vous serez donneur. Généralement, les organes les plus utiles pour la greffe sont le cœur, le foie, le rein, le poumon, le pancréas et parfois, les os ou la cornée !

Mais si vous en avez la possibilité, n’oubliez jamais que sauver une vie, ça n’a pas de prix !

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