N’ayez plus peur de le dire haut et fort : » Je suis allergique au sport ! « . Car, à présent, on ne peut que vous croire ! Et oui, mesdames, faire un exercice physique peut ainsi provoquer une allergie au sport nommée l’anaphylaxie. C’est officiel.
Plusieurs fois dans l’année, vous aviez prévu de vous remettre en forme ! « Allez, après les fêtes, on élimine tout ça ! » ou encore « C’est bientôt l’été, il faut donc absolument que je me fasse un programme pour atteindre l’objectif Summer body ! » Et puis…La flemme, la fatigue après le boulot, l’envie de dormir ou de « bruncher » avec ses amis le weekend. Oui, on connaît donc toutes ça ! Et le pire, c’est que vous n’aviez peut-être aucune excuse valable. Et bien, déculpabilisez ! Le sport n’est peut-être pas la meilleure solution pour tout le monde.
Bon… Une fois passé l’aspect humoristique de la chose, sachez qu’il s’agit de véritables symptômes.
Allergie au sport : Une pathologie rare et surprenante
Il s’agit de l’anaphylaxie. Cette allergie au sport ne se manifeste pas spécifiquement par des plaques de boutons dès que vous faites 3 abdos ! Mais il s’agit d’une véritable pathologie déclenchée par un effort physique plus ou moins intense. En général, cette allergie survient lorsque le mouvement est vigoureux mais pas que. Lors d’un jogging, une partie de tennis ou une simple marche. Les symptômes ? Ils seraient comparables à une intolérance alimentaire. Cela peut commencer doucement par quelques fourmillements suivis de rougeurs, de crise d’urticaire, de nausée ou encore de gonflements. L’anaphylaxie toucherait 50 personnes sur 100 000, soit 2% de la population occidentale.
Des origines encore abstraites
Les chercheurs ont encore du mal à reproduire en laboratoire un terrain d’études. En effet, plusieurs paramètres sont à prendre en compte comme la nourriture consommée et l’effort fourni, qui diffèrent selon les uns et les autres. Les scientifiques sont donc dubitatifs, bien que certains facteurs sont détectés. Cette allergie peut survenir en cas de prise de médicaments, pendant le cycle menstruel ou selon les aliments ingérés.
Pour ce qui est des médicaments, cela concerne la prise d’anti inflammatoires non stéroïdiens ou encore d’aspirine.
Pour ce qui est des aliments, il s’agit souvent de blé ou de crustacés. Lorsque le lien, entre la réaction au sport et la nourriture est constaté, on parle alors d’anaphylaxie alimentaire induite par l’effort (AAIE).
Loin d’être anodine, cette réaction anaphylactique peut tout de même s’avérer fatale.
Adoptez une attitude préventive
Si cette crise allergique s’est déjà produite, le premier réflexe est donc de consulter un médecin pour établir un diagnostic.
S’il s’avère que vous êtes concernée par l’anaphylaxie, soyez prudente. Evitez d’aller courir pendant vos périodes de règles ou de manger un aliment à risque peu de temps avant d’aller faire du sport. Vous pouvez même aller jusqu’à exclure certains aliments si le risque est trop important.
L’allergologue américaine Maria Castells a même conseillé, sur le site Popular Science, de se munir d’un dispositif d’auto injection d’adrénaline. Une manière de réduire l’emballement du rythme cardiaque rapidement.
Bien sûr, si vous n’êtes pas concernée par tous ces désagréments, rien ne vous empêche d’aller courir et de faire quelques séances d’abdos !
A bon entendeur 😉
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