Sucralose, aspartame, saccharine ou encore stevia, autant de « faux sucres » ou d’édulcorants douceur qui ont la cote. Mais quel est leur véritable impact ?
Le rythme de l’année est ultra speed. Résultat : on mange sur le pouce, on grignote durant la journée et les kilos s’installent. Et ça ne s’arrange pas si on aime le sucre ! Gâteaux, bonbons, boissons sucrées…Bref 30 secondes de bonheur pour plusieurs mois de sport et de régime pour retrouver la ligne ! Dans l’espoir de se faire plaisir tout en palliant l’excès de poids, certains se sont tournés vers les « faux sucres ». Alors leur consommation est-elle vraiment plus saine pour notre corps ? La réponse !
Qu’est-ce qu’un édulcorant ?
Manger du sucre sans grossir, c’est ce qu’on veut tous ! Biscuits allégés, sodas « lights » ou yaourts aux fruits allégés sont peut-être préférables, non ? Mais que contiennent-ils ? Pour se faire, les industries utilisent des « faux sucres », aussi appelés des édulcorants intenses à la place du sucre classique.
Il s’agit de substances possédant un goût sucré très intense sans fournir de calories. Le rêve quoi ! Mais attention, leur action sur notre santé reste très contestée.
Les principaux substituts du sucre sont la saccharine, l’aspartame, les cyclamates l’acésulfame-K et le sucralose. C’est principalement au Canada que beaucoup d’édulcorants sont autorisés. Santé Canada a d’ailleurs évalué les doses maximales à prendre chaque jour pour éviter qu’ils ne nuisent à la santé. Comptez 40mg/Kg pour l’aspartame, 5mg/Kg pour le saccharose, 9mg/Kg pour le sucralose ou encore 4mg/Kg pour la stevia. Et ces doses ont tout intérêt à être respectées pour ne pas risquer des soucis de santé plus graves.
Les édulcorants sont-ils sains pour la santé ?
Des risques de diabète accrus
Si l’aspartame ou encore le sucralose sont utilisés depuis une trentaine d’années pour éviter de grossir, ils seraient suspectés de favoriser le diabète de type 2 ou d’être cancérigènes. Ainsi, le risque de diabète augmenterait avec la consommation de sucrettes selon une étude l’INSERM, publiée en février 2017.
Des résultats corroborés par une étude réalisée, depuis 27 ans, auprès de 100 000 femmes adhérentes à la Mutuelle générale de l’Éducation nationale. Le risque de diabète est d’autant plus équivoque avec les boissons dites « light » que les boissons classiques.
Sur les 66 118 femmes suivies entre 1993 et 2007, 1 369 ont reçu un diagnostic de diabète de type 2. L’étude a réussi à distinguer les consommatrices de boissons « light » ou sucrées. Elle s’est rendue compte que les consommatrices de boissons « light » avaient 60% plus de risques d’être atteintes de diabète qu’en buvant des boissons sucrées traditionnelles.
Une augmentation de la sensation de faim
Les édulcorants augmenteraient la sensation de faim ou stimuleraient les récepteurs, le long du tube digestif, au goût sucré. Si les consommateurs d’édulcorants ont surement, de nature, plus d’affect pour le sucre, et pour les gourmandises en général, ils n’arriveraient alors pas à maintenir leur ligne.
D’autres études démontrent que les édulcorants modifieraient le microbiote intestinal. De ce fait, les modifications provoqueraient une intolérance au glucose. Ce qui pourrait être à l’origine du diabète de type 2.
Ne vous fiez pas aux apparences et renseignez-vous bien auprès de votre médecin avant de vous lancer dans la consommation d’édulcorants. Il ne faut pas croire que la surconsommation de ces produits dits « plus sains » n’aura pas de conséquences néfastes sur votre organisme. N’oubliez pas de manger équilibré et de vous accorder de vraies douceurs bien sucrées une fois de temps en temps !
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