La crème conventionnelle pour les rides ne satisfait plus ! Les injections de toxine botulique ou botox attirent notamment les jeunes, dans la vingtaine et la trentaine, qui se tournent vers cette technique pour prévenir l’apparition de rides d’expression. Une bonne idée ou pas ?
La toxine botulique pour traiter les rides d’expressions
Si vous ne le saviez pas encore, la toxine botulique, aujourd’hui appelée communément botox, provient de la culture d’un bacille nommé « Clostridium Botulinum », au départ destiné à être utilisé pour des soins ophtalmologiques, notamment pour traiter le blépharospasme, une maladie des paupières. C’est après l’observation d’effets secondaires non anticipés chez les patients, qui présentaient moins de rides qu’avant le traitement, que le botox a commencé à être utilisé dans le domaine de la médecine esthétique. Des études cliniques ont alors été lancées pour définir les dosages appropriés et valider les résultats. Au cours de ces études, un autre effet secondaire a été observé : le botox débarrasse également la transpiration excessive (hyperhidrose).
Le botox a véritablement commencé à être utilisé en esthétique en 1992 et il est arrivé sur le marché français en 2003. La dose de toxine utilisée est très faible par rapport à un usage thérapeutique. Elle permet de détendre la peau pour effacer les rides et les plis. Depuis, des centaines de milliers de personnes y ont eu recours. La précaution principale à prendre est de bien choisir son praticien. Vous pourrez notamment avoir recours à l’injection de botox à Lille avec le docteur Sar, professionnel reconnu dans le domaine.
Pourquoi de plus en plus de jeunes se tournent vers les injections de toxine botulique ?
Le marché de la médecine esthétique a connu un vrai boom ces dix dernières années. Cette croissance est due à l’évolution des techniques, mais aussi à la fréquentation en hausse des moins de 35 ans. Aujourd’hui, deux fois plus de jeunes ont recours aux injections, comparés aux plus de 55 ans.
Les raisons ? L’influence des réseaux sociaux d’une part, où la perfection est devenue une norme. Les jeunes sont aussi mieux renseignés que leurs aînés sur la prévention anti-âge : ils veulent être acteurs et non plus spectateurs de leur vieillissement. Ils sont mieux au courant des dernières techniques et de leurs effets, et ont donc moins d’appréhension par rapport à ces dernières. La nouvelle génération assume aussi de plus en plus d’avoir recours à la médecine esthétique pour devenir une meilleure version d’elle-même. Après tout, assumer, ce n’est pas tricher !
Pourquoi agir avant l’apparition des rides d’expression ?
La médecine esthétique est à différencier de la chirurgie esthétique. Elle vise alors à obtenir un visage plus frais, plus fin et sans rides, et non réellement de se transformer ni d’effectuer un changement radical. Une hygiène de vie pas toujours irréprochable (cigarettes, alcool, stress…) contribue à l’apparition prématurée et à l’accentuation des rides. Malgré les crèmes et les protections solaires, les rides d’expression commencent à apparaître durant la vingtaine. Les jeunes veulent alors stopper le processus le plus rapidement possible, pour ne pas avoir un plus gros travail à faire d’ici une vingtaine d’années.
Injectée parcimonieusement dans la ride, la toxine botulique permet d’éviter qu’elle ne se creuse davantage jusqu’à se transformer en sillon. Une fois les rides installées, elles sont plus difficiles et plus coûteuses à traiter. Il s’agit alors plus de prévenir que de guérir.
Il y a une vingtaine d’années, la dose de botox injectée était deux fois plus importante que ce qui est fait à nos jours, ce qui donnait parfois des résultats incertains. Aujourd’hui, la médecine esthétique a largement évolué, utilisant des techniques de plus en plus précises et imperceptibles. Les marques des injections sont invisibles dans la plupart des cas. En France, le résultat naturel est d’ailleurs le plus souvent recherché.
Quelles zones peuvent être traitées avec des injections de toxine botulique ?
Les rides sont issues des mouvements du visage lorsqu’on parle ou exprimons une émotion. Au fur et à mesure que l’âge avance, la peau perd en fermeté et en élasticité et conserve les sillons liés aux expressions du visage. Ces derniers se creusent petit à petit et deviennent de plus en plus visibles : il en résulte les rides. Les injections de botox servent en général à atténuer voire à faire disparaître ces rides d’expression du visage.
Parmi les zones les plus traitées, il y a notamment :
- La ride du lion, rides verticales se trouvant entre les sourcils. Elles sont dues au froncement répété des sourcils pour exprimer un mécontentement ou une réflexion.
- Les rides du front, rides horizontales dues à l’écarquillement des yeux pour exprimer une surprise.
- Les pattes d’oie se trouvent au coin des yeux, générées par les expressions de sourire et de rire.
- Les rides verticales des lèvres, apparaissant lorsqu’on parle ou qu’on avance les lèvres pour fumer par exemple.
- Les plis d’amertume, se creusant de chaque côté de la bouche, du nez jusqu’au menton.
Les injections de toxine botulique sont-elles sans risques ?
Les effets secondaires liés à la toxine elle-même sont extrêmement rares. En revanche, de petites complications liées à la technique d’injection peuvent faire leur apparition. Elles peuvent se caractériser par un gonflement autour des yeux pour une injection de la patte d’oie, des maux de tête le lendemain des piqûres, ou encore des contractions de la peau autour de la zone traitée.
On peut aussi observer un affaissement de la paupière, dû à la diffusion du produit ou à une injection trop proche de l’œil. Des rougeurs, des ecchymoses et des sensations de tension peuvent également faire leur apparition au niveau de la zone traitée. Mais en général, ces effets disparaissent rapidement d’eux-mêmes, sous quelques jours au maximum.
Les contre-indications du botox concernent les femmes enceintes ou allaitantes, ainsi que les personnes souffrant d’une pathologie neuromusculaire. Celles qui suivent un traitement à base d’anticoagulants, anti-inflammatoires ou d’antibiotiques doivent quant à elles en parler à leur médecin. Enfin, il est déconseillé aux sportifs d’avoir recours aux injections de botox, car elles peuvent engendrer une perte de tonus musculaire (1%).
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