Le coronavirus s’est immiscé dans la vie de tous de façon directe ou indirecte. Nous sommes tous en plein confinement et il est difficile de garder le moral au quotidien. Au-delà des chiffres dramatiques énoncés chaque jour par les médias concernant le nombre de morts, gérer son quotidien : la vie de famille, le télétravail et les soucis de santé est difficile. Rester à la maison et se projeter restent les meilleures alternatives pour protéger le corps médical et notre santé à tous.
Rappel concernant le coronavirus
Le coronavirus aussi appelé Covid-19 a fait son apparition en Chine dans la ville de Wuhan officiellement en décembre dernier. Depuis nous savons que le premier cas serait finalement apparu dès la mi-novembre…. D’origine animale, ce virus seraient exclusivement hébergé par deux animaux : la chauve-souris et le pangolin. Un animal dont, il faut l’avouer, nous n’avions jamais entendu parler auparavant pour la plupart d’entre nous.
Inutile d’épiloguer sur la suite… Alors que la Chine parlait de plus de 3000 morts dans tout le pays sur une population de plus d’un milliard, l’Europe n’a pas décelé les signaux. L’Italie et notamment la région de la Lombardie ont connu une vague mortuaire toujours en cours, comme l’Espagne…. La France est aujourd’hui dans l’impasse. Entre un personnel soignant exemplaire qui redouble d’efforts pour accueillir des patients malades du coronavirus et un gouvernement qui adopte des mesures au jour le jour. Quoiqu’il en soit, la France compte plus de 6000 décès liés au Covid-19 et, parmi eux, des personnes âgées en première ligne.
Confinés depuis trois semaines maintenant, il est difficile de se projeter tant nous ne savons pas réellement la durée de ce confinement, ni les débouchés du « déconfinement ». Oserons-nous rapidement nous reparler comme avant ou faudra-t-il encore garder nos distances pour éviter un retour de l’épidémie ?
Une période de confinement salvatrice ?
Il faut le rappeler sans cesse : Restons à la maison ou à l’appartement, peu importe même pour les beaux jours. Cette véritable pause imposée a pour ambition avant tout de sauver des vies : qu’il s’agisse du corps médical en action mais aussi de nos aînés plus fragiles, de toutes les personnes souffrant de pathologies et donc plus vulnérables. Sans oublier les caissiers, les éboueurs, les livreurs et toutes les personnes qui travaillent quotidiennement pour nous. Toutes celles et ceux qui ont un travail d’intérêt général et qui doivent aussi être protégées.
Si nous avons passé la première quinzaine sans maux alors tant mieux pour nous mais il faut garder à l’idée que nous avons peut-être été porteur sain sans le savoir et que par notre action de confinement, nous avons contribué à endiguer le virus. Le confinement perdure alors autant en tirer quelque chose. Avant tout, soyons conscients de la chance que nous avons dans toute cette pénombre : celle de rester chez nous à l’abri et de prendre le temps pour nous et nos proches. Cette crise sanitaire nous oblige à revoir le sens des priorités telle une sonnette d’alarme. Pensons à nous écouter et à faire des activités simples et constructives : écrire, lire, regarder des documentaires mais aussi cuisiner avec ses enfants, appeler ses proches pour prendre des nouvelles.
Il faut repenser le futur et s’entourer d’ondes positives. C’est aussi le moment de mettre fin à des querelles qui n’avaient pas lieu d’être. Ce confinement doit nous permettre de nous reconnecter avec nous-même et nos véritables besoins. Une introspection personnelle sera sûrement l’une des meilleures actions que nous pourrons réaliser. Un seul mot d’ordre en attendant : SOLIDARITE.
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